Révélations choc : Flore Benguigui dénonce le harcèlement et le sexisme dans le groupe L’Impératrice

Révélations choc : Flore Benguigui dénonce le harcèlement et le sexisme dans le groupe L'Impératrice

Flore Benguigui, ex-chanteuse du groupe de pop français L’Impératrice, brise le silence sur les années de souffrance et d’humiliation qu’elle a endurées au sein de la formation. Après neuf ans de collaboration, l’artiste a décidé de quitter le groupe en septembre dernier, une décision qu’elle qualifie de « fruit d’une réflexion longue et douloureuse ».

Dans un entretien récent, Benguigui révèle avoir été victime d’un environnement toxique, empreint de sexisme ordinaire et d’humiliations constantes. Elle raconte : « On m’a toujours répété que j’étais une mauvaise chanteuse, que je chantais faux, pas assez fort« . Cette pression l’a poussée à prendre des cours de chant intensifs, mais malgré ses efforts, sa voix était toujours jugée trop faible.

La situation a atteint un point critique en 2021, lorsque Benguigui a perdu sa voix pendant un an et demi. Malgré cela, le groupe a continué sa tournée, forçant la chanteuse à se produire en quasi-playback. « C’est une humiliation énorme pour une chanteuse », confie-t-elle.

L’artiste dénonce également un climat d’anxiété permanent, où elle avait l’impression de pouvoir « se faire virer » à tout moment. Pour garder sa place, elle multipliait les tâches : gestion des réseaux sociaux, merchandising, stylisme, et même le repassage des tenues de scène de tous les membres.

Benguigui évoque une « alternance de love bombing » – avec de nombreux cadeaux – et de moments où elle se faisait « rabaisser, humilier » devant les autres membres du groupe. Elle décrit une situation « d’emprise », aggravée par l’isolement dû à une vie en tournée constante « avec 5, voire 9 hommes » pendant des années.

Les membres restants de L’Impératrice ont réagi en exprimant leur tristesse face à la situation et en affirmant que « les situations décrites par Flore ne correspondent pas à la réalité des faits ». Ils soutiennent avoir toujours respecté la liberté d’expression de Benguigui et regrettent que leur investissement et leur attention n’aient pas suffi.

Cette affaire soulève des questions importantes sur les conditions de travail dans l’industrie musicale et la nécessité de créer des environnements plus sains et équitables pour tous les artistes, indépendamment de leur genre.

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